Samedi, 26 juillet 2014

J’aimai les samedis. L’on n’y faisait rien. On s’y reposait. Aujourd’hui plus que les autres jours, je mis sentais bien. La température était chaude sans y être étouffante. Le soleil régnait en maitre dans un ciel bleu mur à mur. Je m’étais réfugié hors de la pension. Loin des autres. Ses gens qui m’étaient bizarre. Je n’aimais pas leur compagnie, en fait je n’aimais pas la compagnie point. Certes certaines me répugnaient moins que d'autres. Mavrick était un exemple. Je ne sais pas si je le qualifierais d’ami, mais il ne me répudiait plus autant qu’avant. Je m’étais donc installé loin de l’école et des dortoirs. J’avais déniché plus loin un grand arbre, avec les herbes quelque peu plus haut. Je mis couchais à l’abri du soleil et de ses amères brûlures qu’il laissait sur ma peau blanche.

Je sortis Hémoglobine de son sac. Le posant sur mes genoux. Lui avait bien droit de prendre un petit bain de soleil et de chaleur. Je me mis à lui gratter la tête comme il aimait tant. Mon chat était fou des petites caresses. Aussitôt je vis ses petits yeux se fermer tomber dans les bras de Morphée.

- Pfff! Disais-je

Je me vis aussitôt punie de ce sarcasme. Mes propres yeux se fermèrent et bien que je luttais pour les garder ouverts, ils se fermaient tout seuls. Il faut dire que je dormais mal, je fus épuisée. Et comme pris d’un enchantement, mes yeux de fermèrent pour de bon. Je rejoindrai Morphée à mon tour. Bercé par cette douce chaleur.

Ce bon sentiment ne resta pas. Car aussi ma vue plonger dans le noir, je vis un visage mit apparaître. Un visage que je voulais oublier. Un visage de bourreaux. Je me sentais raidir et paniquer.

* Pourquoi toi ! Pourquoi encore toi!, songeais-je, s'il vous plait réveillez-moi ! *

Je le voyais encore et encore. Son visage. Il riait, il ne faisait que cela. Rire...rire...rire...pas un bon rire. Pas celui de bonne humour...non...Celui d'un bourreau qui aime son travail.

Je sentie alors une odeur que me fut bien trop familière. Une odeur qui faisait partie de moi et des autres. Cette odeur qui, lors de crises, m'était telle une drogue. J'eus peur. Fut-il le mien ? Fut-il le sien ? À mon bourreau? Non, ce ne pouvait être le sien. Il ne se blessait jamais. Il ne saignait jamais. Il connaissait mon pouvoir, il n’oserait jamais me donner l’avantage ainsi en se blessant stupidement. Fut-il le mien alors ? Mon sang ? Malgré le sommeil, je pris malgré tout conscience de mon corps. J’inspectais chaque membre, chaque organe. Aucune douleur.  Je ne sentis pas non plus d’ouverture dans ma peau. Ce pouvait-il que ce ne soit pas le mien également ? Si ce n’était le mien, ni celui de mon Némésis…à qui était-il? Je le sentais et mon nez ne me tromper jamais, malgré mes torpeurs!

J’eus un flash. Un mauvais flash. Hémoglobine ! Aussitôt la panique pour mon chat apparu. Le visage de mon bourreau disparu. Mes yeux s’ouvrit grand, alarmer. Je sursautai, je bougeai fortement. Le spectacle que j’eus sous les yeux me fut rassurant. J’avais sur les genoux, un Hémoglobine furax car je l’avais réveillé.
* Ouffff! *
Il n’était pas blesser.

Je levai le cou, chercher toujours la provenance de cette odeur, car elle fut toujours là ! Ce fut alors que je tournai la tête que je le vis. Il ne fit sursauter pour être franche. Ce jeune homme aux cheveux vert, qui me sembla inconscient, ne m’était pas totalement inconnu. Je ne savais pas son nom ni qui il était, mais je l’avais déjà vue dans quelques-uns de mes cours. Je reculai quelque peu, n’aimant pas sa proximité.
Ce fut alors que remarqua le sang. L’odeur venait de cet homme. Tel hypnotisé, je m’approchai voir où était la plaie. Je le trouvai assez rapidement. Le pauvre, c’était blesser à la hanche gauche.  Je me penchai carrément par-dessus lui, voulant voir la plaie. Je tendis alors la main vers ce précieux liquide rouge.

Je sursautai encore. Moi qui l’eu crus inconscient, me voilà prise au dessus d’un garçon que je ne connaissais point. Je le fixai aussi. Cherchant une émotion quel contre dans ces  yeux vert et ce fut la fin. Je me sentis plonger dans cette étendue verte. Tel bercé dans un état de semi conscience. Je penchai la tête sur le coté, faisant comme un animal qui fut confus. Il avait de si jolis yeux…

J’eus tôt fait de baisser le regarde vers ses joue, honteuse de cette faiblesse. Je m’étais emporter, laisser aller aux yeux d’un homme que je ne connaissais point le nom!

* Ne regarde plus dans ses yeux. C’est dangereux. * Me dise-je

J’eux tôt remarqué ses joues rougies. Pourquoi fut-il gêné ? Je ne fus nue pourtant? Cela me frappa, comme un coup de poing en plein visage. Ma position…Je reculai aussitôt, retournant en position assise à son coté.

* Idiote ! Tu n’es pas nue, mais tu fais l’agace! C’est pire! *

Je me sentis rougir quelque peu…quelque peu…Sur ma peau blanchâtre se devait ressembler à une goûte de sang sur une feuille blanche. Je fus malaisé.

«  Tu ne l’aide pas ? »

Mon chat me sortit aussitôt de ma honte. L’aider ? Je me souviens alors de sa plaie, de se sang qui se gaspillait sur le sol. Foutu regarde ! Me faire oublier la réalité!

«  Je devrais ? » Répondis-je

«  Oui ! Il sent bon ! »

Je reposai alors mon regarde sur lui. Évitant scrupuleusement ses yeux. J’ignorai pourquoi, mais je suivis ce que mon chat voulut. Normalement j’aurais pris le sang au sol et aurait quitté sans demander mon reste, mais mes mains en avaient voulu autrement. L’une d’elles, l’hypocrite, alla vers la plaie. Elle activa alors mon pouvoir, essayant de stopper le saignement. Aussi, elle propagea cette petite vague glacé, dans l’espoir de calmer la douleur. Quant à l’autre, la traitresse, alla à mon cou. Elle me retira mon foulard et fit cette même vague de froid sur le tissus. Elle nettoya alors le sang et autres saletés sur la plaie.

«  Tu devrais l’apporter à l’infirmerie non ? La jolie infirmière s’en occupera. » Me dis mon sage chat.

«  Je t’apporte à l’infirmerie. » Dis-je simplement.